INTERDICTION DE DÉPART UNE MESURE URGENTE ET ESSENTIELLE POUR EMPÊCHER LES CONSEILLERS-PRÉSIDENT DE FUIR LE PAYS APRÈS LE 7 FÉVRIER .
- 24/12/2025
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À l’approche de la fin du mandat du Conseil présidentiel de transition, une mesure s’impose avec une urgence absolue : l’émission immédiate d’interdictions de départ contre les conseillers-présidents soupçonnés de corruption. L’expérience haïtienne est sans appel : les hauts dignitaires quittent le pays pour ne jamais répondre de leurs actes devant la justice.
Des accusations lourdes et persistantes
Les conseillers-présidents sont cités dans de multiples dossiers de corruption présumée : détournement de fonds publics, contrats opaques, enrichissement illicite, favoritisme et entrave aux mécanismes de contrôle.
Ces pratiques ont contribué au pillage systématique des caisses de l’État et à l’effondrement de la crédibilité institutionnelle.
Fuir pour échapper à la justice : une stratégie bien rodée.
En Haïti, la fuite est devenue un mode opératoire. Après avoir pillé les ressources publiques, des responsables de haut niveau organisent leur départ vers l’étranger afin d’échapper à toute poursuite judiciaire. L’objectif est clair : éviter la reddition de comptes et laisser derrière eux un pays exsangue.
Le rôle central du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince
Dans ce contexte, il est impératif que le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince prenne ses responsabilités sans délai et lance des interdictions de départ contre les conseillers-présidents, en attendant que toute la lumière soit faite sur leurs actes.
Cette mesure conservatoire est indispensable pour empêcher toute fuite organisée, préserver les preuves et permettre des enquêtes sérieuses, indépendantes et crédibles.
Laisser partir, c’est consacrer l’impunité
Autoriser les conseillers-présidents à quitter le territoire sans interdiction de départ, c’est leur offrir un passeport pour l’exil et l’oubli.
C’est confirmer qu’en Haïti, piller l’État puis fuir à l’étranger demeure une stratégie sans conséquences.
Sans interdictions de départ immédiates, il n’y aura ni vérité, ni justice, ni rupture avec la corruption d’État.

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